C’est un dérivé de votre sang total. Ce plasma enrichi en plaquettes contient des facteurs de croissance.
Le sang comprend des globules rouges (93%), des globules blancs (1%), des plaquettes (6%). Le sang est alors centrifugé afin de n’obtenir que le plasma, c’est lui qui contient les plaquettes qui sont petites mais très puissantes puisqu’elles contiennent les facteurs de croissance.
Le PRP renverse le ratio normal, en diminuant les globules rouges à 5% (moins utile à la cicatrisation), et en augmentant jusqu’à 4 fois le nombre de plaquettes, de 200 000 normalement, elles deviennent 800 000 = on peut dire que le PRP est une haute concentration de plaquettes.
Après centrifugation, les plaquettes sont activées et vont alors libérer dans les 10 mn, les facteurs de croissance, stockés jusque là à l’état quiescent dans des vésicules.
Quelles précautions faut-il prendre avant l’injection ?
Ne prenez pas d’aspirine, de vitamine E, ni d’anti-inflammatoires, qui font saigner, les deux semaines avant l’intervention.
Comment se passe la séance ?
Il peut être donné un léger calmant pour vous détendre
60cc de sang sont prélevés au niveau du pli du coude (exactement comme une prise de sang)
Le sang est mélangé à un anticoagulant, le chloride de calcium puis il est centrifugé afin de séparer les plaquettes des autres composants du sang. Nous utilisons la centrifugeuse MAGELLAN, la plus efficace, pour extraire le plus de plaquettes.
Les plaquettes sont alors stimulées et vont libérer les facteurs de croissance pratiquement tous, au nombre de 35.
Au bout de 16’, on obtient 10cc de plasma enrichi en plaquettes, c’est le PRP, qui est alors injecté doucement avec une aiguille très fine, dans le cuir chevelu.
Combien de séances sont nécessaires ?
2 injections à 1 mois d’intervalle.
Les suites : Le LED
On vous met sous la lumière LED pendant 30’. Le LED va potentialiser les effets du PRP et va vous permettre de reprendre votre travail tout de suite après.
Peut-on reprendre le travail après ?
Oui
Y a t-il des risques ?
Non, c’est votre propre sang et il n’y a pas de risque d’hépatite ou de SIDA, d’ailleurs le PRP est utilisé depuis les années 70, en chirurgie orthopédique, neurochirurgie, ORL, ophtalmologie, urologie, implants dentaires, médecine du sport et bien sûr en chirurgie plastique esthétique et reconstructrice.
Protocole
2 séances espacées d’un mois chacune
Prix
Forfait pour les 2 séances : 2000€
C’est une structure complexe comprenant la tige visible et le bulbe non visible. La pousse des cheveux est un processus évoluant par cycles : Ce follicule mature se transforme progressivement sur 3 à 4 ans pour produire activement le cheveu. C’est la phase ANAGENE. Cette phase est suivie d’une seconde phase dite CATAGENE sur 3 à 4 semaines où le cheveu meurt suivi d’une phase de repos, c’est la phase TELOGENE.
Ces facteurs ont un rôle fondamental dans le passage d’un cycle à un autre, dans la transformation du follicule pileux.
Ils vont prolonger la phase ANAGENE du cycle de croissance
Ils vont induire la différenciation des cellules souches en follicule pileux :
Ils vont augmenter l’angiogénèse
Au total, les facteurs de croissance augmentent le nombre de cheveux, leur épaississement graduel.
Le nombre des follicules commence à augmenter à 3 mois avec un pic à 6 mois.
L’origine est androgénique, c’est à dire, hormonodépendante. En fait, elle dépend du métabolite de la testostérone : la di hydrotestostérone. Les récepteurs aux androgènes sont situés au niveau des follicules pileux. Ils sont le plus fréquents au niveau des golfes et du vertex ou tonsure, et sont absents au niveau de la couronne.
C’est le principe de la greffe : les cheveux de la couronne non hormonodépendants seront transplantés dans ces zones alopéciques et resteront toujours non hormonodépendants et donc persistants.
Il est efficace et loin d’être contre indiqué. Il présente un grand intérêt. Il augmente de façon significative le nombre de cheveux et leur épaisseur. A la ménopause, 60% des femmes, perdent leurs cheveux.
Alors qu’il n’existe actuellement aucun traitement, avec le PRP, 96% à moins d’un an, présentent une repousse des cheveux pigmentés, une diminution des cheveux dystrophiques, une diminution des sensations de brûlures et des démangeaisons par son effet anti inflammatoire.
En conclusion, le PRP est devenu indispensable
Dans la chute des cheveux causée par le stress, la fatigue, le déficit hormonal, la grossesse
Pour redonner des cheveux en bonne santé, denses lorsqu’ils sont ternes, dévitalisés, irrités
Imparable dans les alopécies débutantes où on hésite à mettre des greffons (avant l’âge de 30 ans)
En complément de la greffe de cheveux pour stimuler leur repousse
C’est une technique simple, sûre (c’est votre propre sang), de grande efficacité.
Tels sont les éléments d’information que nous souhaitions vous apporter en complément à la consultation.
Nous vous conseillons de conserver ce document, de le relire après la consultation et d’y réfléchir "à tête reposée".
Cette réflexion suscitera peut-être de nouvelles questions, pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires.
Nous sommes à votre disposition pour en reparler au cours d’une prochaine consultation, ou bien par téléphone, voire le jour même de l’intervention, ou nous nous reverrons de toute manière, avant l’anesthésie.
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